Alimentation et émotions

Comment s’épanouir par l’alimentation ? Comment celle-ci jour telle sur notre humeur, nos émotions voire nos réactions face à des situations ? L’alimentation peut-elle nous guérir ? C’est de ça que nous allons parler aujourd’hui dans cet article. 

Beaucoup de monde sous estime l’impact de l’alimentation sur nous, notre personnalité, nos humeurs et notre état émotionnel. Je vous avoue que moi même avant de m’y être réellement intéressé, je ne pensais pas que cette alimentation que nous connaissons depuis notre naissance à un rôle aussi capitale. Nous ne parlerons pas forcément de développement personnel ici, ce n’est pas le but de cet article même si je trouve cela très intéressant. J’ai pris conscience de son importance dès que j’ai eu mon anorexie : effectivement, j’étais bien plus à fleur de peau, susceptible et agressive. Bien plus tard, lorsque je me suis mise au sport à outrance (au vue d’un objectif personnel en salle de sport), je mangeais sainement toute la semaine en pensant ne pas être frustrée et en me permettant un soir off par semaine : « le fameux cheat meal » ! Belle connerie. Mais ce qui est important c’est qu’après ce repas off, je me sentais mal physiquement, fatiguée, nerveuse. Avec le temps j’ai appris et compris que cela provenait de l’alimentation… Tout le sucre que j’ingérais créé en moi une forte agressivité et en plus de ça beaucoup de culpabilisation. 

Question poids ? Rien de vraiment glorieux pourtant je tenais une diète très stricte. Et surtout l’alimentation était devenu un ennemi déjà durant l’anorexie mais surtout après pendant mon objectif. Je ne m’en rendais pas compte. Aujourd’hui j’ai un rapport sain, amour, passion et bienveillant envers elle. Lorsque je m’alimente c’est en conscience. Je m’adapte aussi lors de repas de famille tout en étant conscient de ce que je mange. La frustration c’est évaporer : la clé ? La nutrition intuitive. Évidemment, les choix alimentaires sont très très important MAIS si nous sommes conscients de ses bienfaits et sans frustration aucune. L’idée n’est pas de mincir à tout prix, mais d’être en bonne santé et de faire son mieux. Nous sommes libres de pouvoir choisir ce que nous souhaitons déguster, goûter, ingérer… 

Toutefois, ce qui a été prouvé c’est qu’une alimentation plus riche en produits ultra-transformés, plus riches en sucre a un impact sur notre état émotionnel, comme d’ailleurs, une alimentation faible en calories. Alors nous pouvons nous demander quel est le lien étroit entre l’alimentation et nos émotions (tristesse, joie, colère…). Nous ne mangeons pas que pour survivre ou pour faire fonctionner son organisme, même si c’est sa fonction première. Nous pouvons parler d’alimentation émotionnelle lorsque les émotions dictent notre façon de manger. 

L’alimentation rythme notre vie ! 

Nous mangeons 3 à 4 fois par jour pour satisfaire nos besoins physiques et gustatifs ! N’oublions pas que la nourriture est liée à la notion du goût, de la vue et de l’odorat : ces sens qui rythment nos journées, notre vie. La vue nous permet de saliver devant un bon plat, puis l’odorat prend le relais. Enfin le goût donne la touche finale : nous percevons les arômes, les textures, le sucré ou le salé. Les hormones ont également un rôle : un repas satisfaisant réveille l’hormone du plaisir, la dopamine, qui libère du bonheur et du bien être. 

Les émotions régissent notre fonctionnement alimentaire : nous avons tous cet ami qui mange après un grand événement de sa vie, la bonne tablette de chocolat devant Bridget Jones. Manger est une façon de se réfugier dans un moment apaisant. Egalement, ce que nous mangeons peut affecter nos émotions : il est prouvé que trop de produits transformés, de sucres peuvent augmenter l’agressivité. La preuve au dessus. 

Plusieurs émotions interviennent lorsque nous mangeons qui peuvent être positives comme négatives : 

Positives : le plaisir de partager un repas, la fierté d’avoir préparer un bon repas ou encore l’apaisement de soulager le sentiment de faim. 

Négatives : la frustration de ne pas manger ce que nous désirons, le manque de goût, la culpabilité de manger un aliment dit « interdit » (rien n’est réellement interdit, tant que nous sommes en conscience), le dégoût d’un aliment nous rappelant un mauvais souvenir. 

Toutefois, il est important de conscientiser ces émotions et ne pas les fuir. Elles sont un signe important qui influe fortement sur notre mieux être. Une fois comprise, nous pouvons alors les réguler intelligemment. Je ne vous dis pas de manger du chocolat toute la journée, mais si un carré le soir devant la télé est un moment plaisir alors prenez-le ! Toucher-le, déguster-le ! Nier votre envie ne fera qu’augmenter votre frustration et augmenter l’intensité de vos émotions. N’oubliez pas que plus l’interdiction est présente, plus la frustration augmente alors c’est le cercle vicieux. Au lieu de consommer votre carré de chocolat bio, vous mangerez la tablette : ce n’est pas la solution. 

Le but est d’identifier ses besoins, de les conscientiser et de s’écouter. Mangez en pleine conscience, en intuition c’est là le vrai plaisir ! 

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